1) Pouvez nous parler de votre parcours ?
Mon parcours est un peu atypique, dans le sens où je n’ai pas suivi les filières traditionnelles pour me construire sur les plans professionnel et humain.
Mon histoire est celle d’un enfant fragile de santé qui a vu le jour à Lisbonne, d’un père « Taxi man » et d’une mère au foyer. J’avais également un frère ainé de 20 mois.
Au sein d’un Portugal pauvre et soumis à une dure dictature, mes parents ont fait comme tant d’autres, direction la France et plus précisément Laguépie. C’est un petit village bucolique dans le Tarn et garonne. Sans préparation aucune, me voilà transporté, à l’âge de 7 ans de ma maison, mon école, mes copains, « ma » ville, ma langue, à un univers où tout m’était étranger. Une enfance de chaos familial où mon asthme d’enfance venait renforcer mes limites. Cela fût vrai jusqu’à 11 ans. C’est l’âge ou le docteur me « condamne » définitivement : « Votre enfant est asthmatique, il a un souffle au cœur, pas de sport » adresse-t-il à mon père. Acte fondateur, le lendemain, j’ai commencé à courir tout seul : 50 mètres, 100, 200 puis 500 mètres au bout d’un an. L’année suivante, je courrais 3 fois 3 kilomètres par semaine avant d’enchainer ce « régime » avec la pratique du vélo et deux entraînements de football.
Quatre après, seule ma nationalité m’a privée de certaines sélections, voyant partir un ami avec qui je jouais régulièrement ; signer une licence pro à Monaco. Voici la tranche de Vie qui a dessiné ma personnalité : s’écouter soi-même et ne pas se mettre de limites.
2) Pourquoi avoir choisi le coaching et la sophrologie ?
Ayant choisi de jouer au touche à tout sur le plan professionnel entre 18 et 30 ans, j’enchaîne les rôles d’horticulteur, de menuisier, de boulanger, de directeur de magasin vidéo, jusqu’à vouloir me « poser ». J’ai trente ans et je suis pris dans la seule école en France, qui forme des cadres dans le commerce du matériel sportif, le CNPC. Après avoir gouté aux « joies » du stress aigu du cadre sup pendant quelques mois, je décide : » Basta, dorénavant, je vais un métier que j’aime ». Ce sera ma priorité.
Voici 2 ans que je pratiquais la méditation Zen au dojo de Toulouse rue BAYARD. C’est tout naturellement que je me suis tourné vers une activité qui s’en est largement inspiré : la Sophrologie. L’étude de la conscience et ses effets sur l’équilibre du corps et de l’esprit m’ont fasciné. Trois ans plus tard, j’obtiens mon certificat de l’Ecole de Sophrologie Caycedienne de Midi Pyrénées sous la férule d’une très grande dame, Paule VERNE. Avec 25 ans de recul, je suis toujours surpris des effets sur la santé morale et physique d’une pratique régulière de la sophrologie à Toulouse.
C’est ainsi que la Sophrologie a envahi l’hôpital, le sport de haut niveau, l’entreprise, tant son impact positif est « à large spectre ».
Le Coaching est le nom générique pour indiquer l’art d’accompagner une personne ou un groupe vers la réalisation d’objectifs précis. Personnellement, je l’ai découvert à travers la préparation mentale des sportifs de haut niveau à Font Romeu, au sein de l’Ecole de la Performance.
3) Quels sont les bienfaits de ces pratiques ?
Comme précisé plus haut, la Sophrologie a un puissant effet sur la physiologie, la biochimie du cerveau, le système nerveux central, ect…Elle permet de renforcer aussi des piliers existentiels tels que la confiance et l’estime de soi. L’essentiel de mes consultations « grand public » tournent autour du mal être, du stress chronique, des troubles du sommeil, de la fatigue chronique et de la dépression. Associée à la cohérence cardiaque et la méditation ou les fleurs de BACH, ses effets s’avèrent puissants et durables, tout cela en complète autonomie.
Le coaching s’adresse également à un large public. Il s’agit d’aider la personne à éclaircir et préciser des objectifs clairs, réalistes, datés et sous son contrôle. Pour ma part, j’associe les outils cités plus haut afin d’aider la personne à « lever » des blocages inconscients. C’est là où les moyens doivent être au niveau des objectifs. Je travaille avec des étudiants ou des sportifs dans la préparation des examens ou compétitions. Parfois c’est un chef d’entreprise qui souhaite améliorer management et communication et/ou mieux gérer son stress professionnel. La plupart du temps, ce sont des personnes qui veulent lever des blocages dans leur vie personnelle.
4) Il y a-t-il des contre- indications ?
La seule contre-indication avérée, à ma connaissance, sont des maladies mentales « invisibles » telles la schizophrénie, où la communication et la collaboration sont impossibles.
5) A qui s’adresse vos séances ?
La sophrologie s’adresse à tous. Agissant sur une grande variété de symptômes corps/esprit, elle représente un puissant levier afin de maintenir notre homéostasie. Pour certains, c’est plus un art de vivre la Vie de façon plus fluide, plus douce. Mettant à distance le stress quotidien, on a l’esprit plus apaisé et dort du sommeil du juste.
Le coaching de vie que je pratique s’adresse à tous à condition d’avoir des objectifs clairs et une motivation affirmée.
6) Vous avez le mot de la fin
En conclusion, je ferais le grand écart entre mon vécu à l’enfance et mon vécu personnel et professionnel de l’homme que je suis actuellement. Le premier est fait d’handicaps de toutes sortes et de limites imposées. C’est l’instinct de vie et la force vitale qui ont triomphé. Mon expérience professionnelle me prouve depuis longtemps les capacités phénoménales et le potentiel de l’être humain.
Soutenues par des méthodes et techniques efficientes, notre capacité de résilience est pratiquement illimitée. Peut-être faut-il faire les « bonnes » rencontres pour avoir les clés de notre subconscient, là où sont enregistrés les messages de nos blocages. Il suffit de lire ou voir les vidéos d docteur Bruce LIPTON, éminent épi généticien, pour s’en convaincre. Ecoutez votre cœur, croyez en vous et en vos aspirations légitimes et essayez de lâcher prise sur l’accessoire.